Site d'information générales et d'analyse

Edito : La paix pour l’harmonie et la concorde  

0

 

Par les temps qui courent, l’escalade verbale a largement pris le dessus sur les vertus de la concertation. Favorisée en cela par un discours belliqueux voire politiquement orienté. Non pas dans l’intérêt supérieur de la Nation mais pour des questions d’ego et de leadership. Question : si toutes les forces en présence concourent au bonheur des populations qu’est-ce qui empêcherait de fumer ensemble le calumet de la paix dans une sous-région en proie à la loi des terroristes ? 

A bien pousser l’analyse, avons-nous un endroit pour se réfugier si jamais les pyromanes réussissent leur satané projet de semer le désordre et le chaos dans le pays ? Des questions, somme toute, opportunes dans un environnement de plus en plus marqué par l’intolérance, le mépris et l’indiscipline. Pourquoi vouloir à tout prix tout chambouler pour se faire une place au soleil. À qui profiterait la déstabilisation des institutions de la République. Le sage a dit qu’il faut préférer un État avec un “mauvais” chef qu’un Etat sans autorité.

Il faut avoir vécu au moyen âge pour croire que l’instabilité peut faire avancer un pays en termes de gouvernance. Non seulement elle fait fuir les investisseurs, Dieu seul sait que les ressources financières se réduisent comme peau de chagrin, mais aussi elle crée une situation inconfortable et incontrôlable.

Il n’est pas sans importance d’exhorter la classe politique à cultiver les vertus de la paix. Nul ne peut conduire à bon port un projet de développement dans une situation de confusion indescriptible.

Il ne faut pas se voiler la face, la psychose malencontreusement entretenue fait déjà frémir. Craignant les lendemains incertains, ceux qui ont la possibilité de se faire dérouler les cordons de la bourse, pensent à garder, en lieu sûr, jalousement leurs ”richesses”. Grosse erreur. Le chaos ne profite à personne. Face donc à une violence inouïe et aveugle, c’est tout le monde qui doit apporter sa pierre à l’édification de la paix. Une paix qui se doit d’être enjolivée de marbre. La paix sociale est une symphonie qui se joue dans l’harmonie et la concorde.

Evidemment, la paix est aussi soumise à une justice sociale. Autant que faire se peut, il faut veiller à réduire sensiblement ce que Jacques Chirac, ancien Président français, a appelé ”la fracture sociale”. Les fossoyeurs de l’économie doivent subir la rigueur de la loi. C’est dire donc que la Justice a éminemment sa partition à jouer pour la stabilité dans un pays, en faisant en sorte que la loi soit au-dessus de tout le monde. Dura lex, sed lex, une locution latine signifiant “dure est la loi, mais c’est la loi.”

Il est d’une nécessité impérieuse de se parler en toute franchise. Comme qui dirait, village désuni est toujours annexé par un hameau.

 

M. MORGAN

morgan1535@gmail.com

Leave A Reply

Your email address will not be published.