L’année 2024, certainement la plus chaude jamais enregistrée
Cette année sera « effectivement certaine » d’être la plus chaude jamais enregistrée et la première année civile au cours de laquelle les températures moyennes mondiales ont été supérieures de plus de 1,5 degré Celsius à celles de l’époque préindustrielle, a annoncé l’Observatoire européen du climat.
Les incendies de forêt, comme celui-ci près du parc national de Brasilia au Brésil en septembre, sont alimentés par une sécheresse record dans le pays. Les scientifiques affirment que le réchauffement climatique rend les événements météorologiques extrêmes plus fréquents et plus féroces.
Les incendies de forêt, comme celui-ci près du parc national de Brasilia au Brésil en septembre, sont alimentés par une sécheresse record dans le pays. Les scientifiques affirment que le réchauffement climatique rend les événements météorologiques extrêmes plus fréquents et plus féroces.
« À ce stade, il est effectivement certain que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée », a déclaré le service Copernicus sur le changement climatique dans son bulletin mensuel.
Cette année éclipsera certainement 2023 comme l’année la plus chaude jamais enregistrée, et ce sera la première fois que la limite de 1,5 °C convenue dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat vise à limiter le réchauffement. Les scientifiques ont averti que dépasser 1,5 °C sur une longue période mettrait gravement en péril la planète.
Une seule année au-dessus de 1,5 °C « ne signifie pas que l’accord de Paris a été violé », a déclaré la directrice adjointe de Copernicus, Samantha Burgess, « mais cela signifie qu’une action climatique ambitieuse est plus urgente que jamais ».
En octobre, les Nations Unies ont déclaré que la trajectoire actuelle des émissions de combustibles fossiles, malgré un engagement mondial à abandonner le charbon, le pétrole et le gaz, entraînerait un réchauffement catastrophique de 3,1 °C.
Même aux niveaux actuels, le changement climatique fait des ravages, les pays – riches et pauvres – étant frappés cette année par des inondations, des sécheresses et des incendies que les scientifiques ont directement liés à ce phénomène.
Les pays en développement sont particulièrement vulnérables et auront besoin d’ici 2035 de 1,3 billion de dollars d’aide par an pour faire face aux effets du changement climatique.
Lors des négociations sur le climat de l’ONU en novembre, les pays riches se sont engagés à verser 300 milliards de dollars par an d’ici 2035, un montant décrié comme étant terriblement insuffisant.
Même si les scientifiques ont établi un lien entre la hausse des températures et les émissions de combustibles fossiles, la chaleur extraordinaire de ces 1,5 dernières années a suscité un débat.
Source : The post