Après plusieurs campagnes agricoles infructueuses, les producteurs de coton en Guinée lancent un appel pressant aux autorités et aux partenaires au développement. Leur objectif : obtenir un appui conséquent pour accroître la production de coton-graines et redynamiser cette filière essentielle
La relance de la culture cotonnière en Guinée exige un partenariat dynamique, capable de soutenir durablement les paysans, principalement en Haute-Guinée et au nord de la Moyenne Guinée. Selon une enquête agricole récente, les superficies exploitées pour la culture du coton sont passées de 4 122 hectares en 2012 à 7 951 hectares, permettant une production de 6 801 tonnes de coton-graines.
Les producteurs, dans les différentes zones d’intervention, entendent jouer un rôle actif pour améliorer les conditions socioéconomiques des communautés rurales.
Toutefois, des défis majeurs subsistent, notamment la réduction des précipitations liée aux pressions anthropiques sur les écosystèmes, compromettant ainsi les rendements agricoles. Pour répondre à ces enjeux, il est crucial de développer une production cotonnière adaptée à l’exportation et, surtout, de promouvoir la transformation locale. Cela pourrait stimuler l’économie et garantir des revenus stables producteurs.
Les organisations professionnelles de l’or blanc redoublent d’efforts pour pérenniser cette filière, reconnue pour son potentiel de croissance économique et son rôle dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural. Cependant, elles insistent sur la nécessité d’un accompagnement accru en termes d’infrastructures, d’accès aux intrants agricoles, et de mécanisation pour améliorer la productivité.
En somme, la relance de la filière coton reste une priorité nationale qui requiert un engagement collectif et durable pour faire renaître cette culture emblématique, moteur potentiel de développement rural et de croissance économique.
Source : HOROYA