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Autonomisation: Convention d’appui en faveur de 300 femmes

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Le 14 novembre dernier, les locaux du ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables ont servi de cadre à la signature d’une convention d’appui en faveur de 300 femmes. Une synergie d’action entre ledit département et Orange Microfinance Guinée.

Pour la Directrice générale du Fonds d’appui aux activités économiques des femmes et filles (FAAEFF), Mme Virginie Touré, ce jour est un moment historique. C’est une alliance significative entre le ministère de la Promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables et Orange Microfinance.

« Plus qu’une formalité administrative, c’est le début d’une nouvelle ère, un véritable pont vers l’avenir et une porte ouverte sur l’autonomisation économique de nos femmes et filles grâce au numérique(…) Cette convention que nous scellons, représente un engagement commun, une vision partagée où les outils numériques deviennent les catalyseurs d’un changement économique et d’une mutation sociale profonde (…) Nous posons ensemble les bases d’une Guinée où chaque femme entrepreneure peut accéder à de nouvelles opportunités, où elle peut prospérer et faire prospérer notre pays. Le numérique est une force transformatrice. En République de Guinée, il nous offre une opportunité sans précédent. Oui, celle de donner à chaque femme les moyens de se connecter, d’apprendre et d’entreprendre. Le Président de la République, le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya, partage cette vision (…) Les 300 smartphones qui seront remis dans le cadre de ce partenariat sont bien plus que de simples appareils. Ils symbolisent une révolution, la révolution de la connaissance, de l’indépendance économique et de la connexion. Grâce à ces outils, chaque femme pourra accéder à un monde de ressources, de formations continues et d’opportunités commerciales sans frontières. Par cette initiative, nous réaffirmons notre engagement envers cette vision et toutes les femmes de Guinée qui, chaque jour, mettent leur énergie et leur créativité au service de leur famille, de leur communauté, et de notre pays », a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, la Directrice générale d’Orange Microfinance Guinée (OMIG), Mme Salimatou Camara, a rappelé l’objectif de cette action : « La convention est l’aboutissement de plusieurs mois de collaboration fructueuse marqués par des étapes clés: l’identification de 300 femmes bénéficiaires, leur initiation aux principes de l’éducation financière, la gestion des prêts et de l’épargne en langue nationale, et la mise à disposition de smartphones pour accompagner leurs activités génératrices de revenus. C’est un jalon important, une véritable fierté pour nous tous. Elle illustre combien les partenariats public-privé peuvent avoir un impact concret et positif sur les populations les plus vulnérables. Grâce à ce partenariat, des prêts seront mis à disposition des femmes entrepreneures identifiées, leur offrant l’opportunité de développer davantage leurs activités ».

En outre, elle ajoutera que la gestion rigoureuse des prêts est indispensable pour éviter le surendettement et garantir des opportunités futures de développement.

Pour la vice-présidente de la Confédération des femmes entrepreneures de Guinée, Mme Bintou Grovogui, c’est plus qu’une simple signature de convention. Au non des bénéficiaires, elle a mis l’accent sur l’ouverture de nouvelles perspectives qui constitue un tremplin vers l’autonomisation véritable des femmes et filles.

« Nous voyons se dessiner devant nous un avenir où chacune de nous peut envisager de réaliser ses rêves, d’agrandir ses ambitions et de transformer son quotidien », a-t-elle remarqué.

Pour boucler la boucle, la ministre de la Promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, Mme Charlotte Daffé, a est revenu sur l’importance de l’inclusion numérique avant d’expliquer que les téléphones fournis permettront aux femmes de gérer leurs transactions en ligne. Ce qui à l’avantage de faciliter leur intégration au système financier numérique et réduisant les barrières technologiques.

 

Aissata Camara

 

 

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