Un ouf de soulagement pour les populations guinéennes qui vont désormais bénéficier d’un investissement gigantesque en termes d’établissement public de santé. Pour un coût estimé à 168,430 milliards de francs guinéens, l’inauguration de l’Institut national de santé publique (INSP), mercredi 06 novembre, dans la préfecture de Coyah, témoigne de l’intérêt que les autorités accordent au bien-être des guinéens.
Au cours d’une cérémonie rehaussée par la présence du Général Amara Camara, ministre Secrétaire général, porte-parole de la Présidence de la République, Kato Ryuichi, Ambassadeur du Japon en Guinée, a rappelé le projet de construction de l’Institut National de Santé publique est né de l’épidémie de fièvre à virus Ebola qui a plongé le pays dans une période difficile.
« Face à la dure réalité du système de santé en Guinée et aux nombreuses victimes de cette maladie mortelle, le gouvernement japonais a été convaincu de la nécessité urgente de soutenir la population guinéenne. Je dois dire que j’ai été impliqué dans la conceptualisation du projet de construction de l’INSP, en tant que Directeur du Bureau Afrique de la JICA, à Tokyo», a-t-il dit.
Et d’ajouter que l’Institut national de santé publique se distingue par deux caractéristiques principales : tout d’abord, il abrite les laboratoires les plus performants de toutes les institutions sanitaires de Guinée. Ensuite, il est l’un des principaux centres de recherche avancée sur les maladies infectieuses dans la région. Nous comptons qu’il soit appelé à l’avenir centre de référence pour tous les pays de l’Afrique de l’Ouest.
A propos du rôle de l’Institut, il dira que l’INSP devra encore attendre certains objectifs qui sont cruciaux pour améliorer la situation médicale et sauver davantage des vies. Selon lui, trois facteurs doivent être pris en compte : son alimentation en électricité ; la formation de son personnel ; et la coopération avec d’autres acteurs.
Pour sa part, le Général Amara Camara, ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, a magnifié la coopération entre la Guinée et le Japon remontant aux premières heures de l’indépendance.
« Le Japon intervient souvent dans les secteurs prioritaires de notre pays, notamment l’agriculture, la pêche, la santé et l’éducation », a-t-il conclu.
Cherif Sylla